TransPanToi
L'art peut sauver le monde
Genèse
Beaux ils entrent dans ma galerie et fleurit un bel échange. Lui le Sumérien, Elle des Pays du Nord, très brun et très blonde. Ils apprécient mon oeuvre et rient au récit de mon parcours aventureux.
Quelques mois plus tard ils reviennent.
Lui veut tourner une vidéo sur mes pontes et moi ça me donne un élan pour reprendre les jeux de mains en traits, graphie, collage, matière sur des supports trop longtemps délaissés par tristesse.
Car Tout en moi est de chair froide, pétrifiée, qui adhère à mon squelette tel un bloc étanche.
Sensation, émotion ricochent et se perdent ondes molles dans l’enveloppe inerte, externe.
Plus rien ne re-mue, ne vibre, ne jaillit du centre, noyau interne, éteint. En sommeil ?
Seule subsiste cette fine couche externe qui protège des éléments. Cette partie superficielle de mon enveloppe vit et en ses extrémités les mains balbutiantes sont prêtes à entrer en action au premier, infime frémissement du coeur profond.
Elles peuvent je l’espère s’agiter encore et peu à peu réchauffer mon sang et mes neurones.
Moi, figée, gelée, intérieurement anesthésiée par la nouvelle de la maladie de l’être né de ma chair!
Je vis et vois son par-cours, sa force… et son arbre de « noël » du printemps quand Pan-Créas, s’est manifesté dans sa Vie ! En pleine Pan-démie
Beaux ils entrent dans ma galerie et fleurit un bel échange. Lui le Sumérien, Elle des Pays du Nord, très brun et très blonde. Ils apprécient mon oeuvre et rient au récit de mon parcours aventureux.
Quelques mois plus tard ils reviennent.
Lui veut tourner une vidéo sur mes pontes et moi ça me donne un élan pour reprendre les jeux de mains en traits, graphie, collage, matière sur des supports trop longtemps délaissés par tristesse.
Car Tout en moi est de chair froide, pétrifiée, qui adhère à mon squelette tel un bloc étanche.
Sensation, émotion ricochent et se perdent ondes molles dans l’enveloppe inerte, externe.
Plus rien ne re-mue, ne vibre, ne jaillit du centre, noyau interne, éteint. En sommeil ?
Seule subsiste cette fine couche externe qui protège des éléments. Cette partie superficielle de mon enveloppe vit et en ses extrémités les mains balbutiantes sont prêtes à entrer en action au premier, infime frémissement du coeur profond.
Elles peuvent je l’espère s’agiter encore et peu à peu réchauffer mon sang et mes neurones.
Moi, figée, gelée, intérieurement anesthésiée par la nouvelle de la maladie de l’être né de ma chair!
Je vis et vois son par-cours, sa force… et son arbre de « noël » du printemps quand Pan-Créas, s’est manifesté dans sa Vie ! En pleine Pan-démie
J'ai voulu savoir quoi ou qui était ce Pan, uni à la Chair et accolé au démon.
Pan est Pain du quotidien en « gavot » de nos régions du bord de la Méditerranée.
Pain symbole de nourriture essentielle et nourriture spirituelle, Pain sacré de la vie éternelle.
Pain, miracle du quantitatif et vie active. Pain sans levain est pureté, sacrifice
Pain au levain, panification, transformation spirituelle
Pan est Dieu des cultes pastoraux, moitié humain, moitié animal, barbu, cornu, velu, vif, agile, rapide, de ruse bestiale et de faim sexuelle insatiable.
Ce nom lui est donné par Tous les autres dieux car il les incarnent Tous ; ainsi qu’une énergie de Tout l’Univers, de Tout Dieu, du Tout de la VIE. Il personnifie ensuite le Grand Tout.
Et la Mort du Grand Pan c’est la mort des dieux païens et la fin d’une société.
Et la mort de l'enfant c’est un arrachement de chair vive au sein de la matrice qui l’a protégé.
C’est un choc, un arrêt brusque de toutes fonctions dans l’être qui l’a senti croître dans sa chair, la Mère hébétée, perdue, transformée en automate, tout élan vital disparu puis peu à peu renaissant, faible et de nature autre.
Toujours en filigrane tapissant toutes les particules du corps maternel, reste mémoire, l’empreinte de l’être de chair inscrite en toutes ses étapes de vie.
Seule a disparu sa silhouette de notre champ de vision.
C’est la dissolution, le passage d’un univers, d’un état à un autre… la trans-formation
Trans s’impose qui signifie Au-delà, qui traverse.
C’est aussi le verbe transiter synonyme de « mort » dans certaine école philosophique.
Transi, nu cadavérique dans l’Art funéraire du Moyen Age
Transe, agitation sous emprise d’une émotion, rythme du désert saharien que nous aimions tant.
C’est un choc, un arrêt brusque de toutes fonctions dans l’être qui l’a senti croître dans sa chair, la Mère hébétée, perdue, transformée en automate, tout élan vital disparu puis peu à peu renaissant, faible et de nature autre.
Toujours en filigrane tapissant toutes les particules du corps maternel, reste mémoire, l’empreinte de l’être de chair inscrite en toutes ses étapes de vie.
Seule a disparu sa silhouette de notre champ de vision.
C’est la dissolution, le passage d’un univers, d’un état à un autre… la trans-formation
Trans s’impose qui signifie Au-delà, qui traverse.
C’est aussi le verbe transiter synonyme de « mort » dans certaine école philosophique.
Transi, nu cadavérique dans l’Art funéraire du Moyen Age
Transe, agitation sous emprise d’une émotion, rythme du désert saharien que nous aimions tant.
Je souhaite traduire cette dilution dans l’éther ou dans l’au delà, cet aller dans une autre dimension, vers un autre état fantasmé-supposé que méconnait l’humain lambda, Illusion de « passage ».
Et une infime secousse est née par et pour le regard de l’Autre, le Sumérien que mon oeuvre a séduit.
Il a fallu du temps pour que reviennent quelques pâles forces physiques et la capacité à jeter un regard timidement détaché sur la comédie humaine inchangée.
Navrée mais sans étonnement de considérer l’infime mais présente dérive accentuée du rythme proche ou planétaire avec la conscience plus renforcée de toute vanité en ce monde, hormis le contentement d’admirer les beautés de la nature… sous toutes ses formes!
Sont revenus lentement le goût du faire, de la recherche et des jeux avec les mots pour mettre des titres aux mini-rouleaux de la nouvelle galerie Transpantoi.
Qui me laisse en effet « pantoise » en cette période de fragile reconstruction.
« Anesthésie » est le titre de la vidéo -
Et une infime secousse est née par et pour le regard de l’Autre, le Sumérien que mon oeuvre a séduit.
Il a fallu du temps pour que reviennent quelques pâles forces physiques et la capacité à jeter un regard timidement détaché sur la comédie humaine inchangée.
Navrée mais sans étonnement de considérer l’infime mais présente dérive accentuée du rythme proche ou planétaire avec la conscience plus renforcée de toute vanité en ce monde, hormis le contentement d’admirer les beautés de la nature… sous toutes ses formes!
Sont revenus lentement le goût du faire, de la recherche et des jeux avec les mots pour mettre des titres aux mini-rouleaux de la nouvelle galerie Transpantoi.
Qui me laisse en effet « pantoise » en cette période de fragile reconstruction.
« Anesthésie » est le titre de la vidéo -
Un peu de technique L'art sauve le monde
Collages, pigments et liant acrylique sur papier alfa ancien marouflé sur papiers résistants.Présenté en bannière montée avec des baguettes de bois bombé.
Ci-dessous en déferlement, détails des rouleaux, qui par ailleurs, sur le Site sont en plein format.